On voit toujours dans Weiterswiller quelques objets témoins des activités de nos ancêtres, de leur cadre de vie ou de leurs coutumes. Ils font l'objet de 20 notices dans la base de données Palissy qui recense le patrimoine mobilier français : meubles et objets religieux, domestiques, scientifiques et industriels. En voici quelques-uns.
Disséminées dans le village, des pierres du château féodal ont été utilisées comme matériau de construction. On peut les découvrir au hasard d'une promenade dans le village, comme celles-si, aisément reconnaissables sur les façades des maisons :
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Noter la croix de Malte visible sur la troisième photo.
La maison Herr est la belle maison à colombage qui fait face à la synagogue. Les poutres en sont richement sculptées. En voici quelques unes, que je dois à l'amabilité de son propriétaire, M. Erbs, et de sa fille Elisabeth.
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A noter la présence d'un bretzel sur la dernière poutre présentée, signe quela maison abrita peut-être jadis une boulangerie.
Le lavoir de la route de Weinbourg
Sur le ruisseau, à coté de la route qui mène à Weinbourg, à environ deux cents mètres du village, un lavoir était aménagé où les femmes venaient jusqu'à la fin des années 60 laver le linge qu'elles transportaient depuis le village dans une « Kutche », sorte de poussette à quatre roues aux parois en osier.
Le lavoir était un lieu de rencontre apprécié où circulaient des informations et des cancans qui rendaient la lessive moins fastidieuse.
Une restauration récente a probablement sauvé ce témoignage du passé que l'absence des lavandières menaçait de disparition.
Les bassins d'un second lavoir bien plus vaste (il contenait six bassins) et couvert, situé près de la Dorfbrunnen, ont été bétonnés il y a quelques années. Le bâtiment sert désormais à entreposer du matériel municipal.
Le Ruhebank, sur la route de Weinbourg
En 1811, le Préfet du Bas-Rhin, Lezay-Marnésia, avait invité les municipalités à construire de demi lieue en demi lieue, le long des routes et des chemins, des « Ruhebank », reposoirs en pierre « pour la facilité des voyageurs et des cultivateurs qui portent des fardeaux ».
Derrière les bancs devaient être plantés quelques arbres (marronniers, tilleuls, platanes, ...) pour ombrager ces lieux de repos. C'étaient les bancs de l'Empereur.
L'idée fut reprise en 1854 par le préfet West. Apparurent alors les bancs de l'Impératrice, encore appelés « bancs Eugénie ».
Celui-ci, qui date de 1854, est un banc Eugénie. Il se trouve sur la route de Weinbourg, à la limite de la commune. Il est entouré de quatre platanes de belle prestance mais à l'ère de l'automobile, nul voyageur ne vient plus se reposer sous leur ombre.
L'abreuvoir de la maison Ehret
Cet abreuvoir de grès rose qui date de 1898, est désormais à usage purement décoratif. Il porte les initiales C.S (Christmann Stuber) et A.B (Anna Burgermeister). On peut le voir dans la cour de la maison Ehret.
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François SCHUNCK - décembre 2007
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