La horde sauvage Autrefois, de nuit, on menait paître le bétail au Bollenberg. Là, il arrivait souvent qu'un appel s'élevait soudain dans l'air, au dessus des gens. Toutes sortes de noms étaient appelés : Jockele, Stangele, ... Si quelqu'un répondait, il recevait un violent coup qu'il n'oubliait pas de sitôt. Puis commençait une merveilleuse musique, comme si un grand nombre de violons, de trompettes et toutes sortes d'instruments jouaient ensemble, et soudain tout redevenait silencieux. Mais entre-temps, le bétail resté sans surveillance avait regagné l'étable au galop. C'était la horde sauvage. Jac. 1909, 12